Un peu en retard, mais pas trop pour une fois, nous préparons nos affaires pour partir en excursion. Le programme est simple, excursion avec le groupe le matin, puis excursion ou activité par nos propres moyens, et enfin le mini bus d'excursion nous prendra au retour. 

Il faut noter que les excursions sont aussi un moyen de voyager entre deux villages mal desservis par les bus. Dans l'excursion du jour, certains ont profité de l'excursion pour rester camper à Talampaya. C'est plus simple que de trouver un transport pour Pagancillo puis de ce rendre au parc...si on désire faire les 8 circuits de Talampaya, c'est une bonne option.

Bref, nous voilà en route pour le Parque Nacional Ischigualasto...le trajet n'est pas trop long et Adriana explose de rire dès que je parle espagnol. L'excursion du matin est surprenante, alors qu'à Talampaya, nous avions un garde du parc pour 6, ici, le garde qui s'installe avec nous dans le mini-bus, sera l'unique garde pour une trentaine de personnes, car en plus de notre minibus, il y a un autre minibus, et des particuliers....bref le truc que j'adore....le point positif, c'est que le guide est super sympa, parle doucement et clairement...j'ai apprécié.

J'ai moins aimé le côté, on s'arrête là, on prend les photos, et quelques explications après nous voilà reparti. Car il y a de très belles photos à faire dans le parc, et je regrette un peu la rando en vélo de Talampaya. Ici, je suis obligé de prendre certaine photos depuis le bus, ce n'est pas l'idéal.

Nous revenons vers 13H, et nous renseignons pour faire soit une ballade sur une des montagnes, soit un circuit différents de celui du matin, mais en VTT. Et apparement nous ne serons que 2 avec un garde à faire le circuit en vélo, génial. Après un petit repas, nous voilà pour notre deuxième activités de la journée, et il n'y a pas photo, c'est quand même plus sympa, de prendre son temps, avoir un rapport un peu plus personalisé avec le garde, et se ballader dans de superbes décors, apercevoir quelques animaux.... 

Cette ballade est géniale, nous partageons le mate avec le garde auquel il a rajouté une plante trouvé dans le parc, il nous fait gouter je découvre le gout sucré de l'Algarroba, et j'adore. Nous en prendrons quelques uns avec nous.

Les photos sont très belles, la ballade amusante, surtout quand Adriana lancée, a faillit percuter un cactus...au départ je ne comprenais pas pourquoi elle filait tout droit, alors que la route tournait....je me suis demandé pourquoi elle ne frenait pas....en fait si, elle freinait mais les freins ne répondais plus...La fin de la ballade se termine par une sacrée montée, qui nous achève pour la journée.

Au retour, nous visitons la petite exposition de fossiles de dinosaures trouvés lors d'expédition archéologiques dans le parc. Enfin nous prenons un petit rafraichissement en attendant le minibus. Nous finirons même par acheter une petite bouteille de Chardonay, à déguster avec modération.

Le soir, nous achetons notre confirmons notre retour pour San Juan à 4h30 du matin, puis nous dégustons un délicieux repas dans une parilla.

Le lendemain nous devons trouver un bus pour Barreal depuis San Juan. 

Je retrouve Adriana un peu avant 14h, les retrouvailles sont chaleureuses, et nous partons 15mn plus tard pour San Agustin de Valle Fertil. Le but étant de faire une excursion au Parque nacional Ischigualasto. En arrivant sur place, plusieurs propositions s'offrent à nous, aussi bien en terme d'hébergement que d'excursions. Nous décidons de trouver notre logement seul, en nous ballandant dans le village. Nous choisissons l'Hotel Valle del Sol, 90 pesos la nuit, rien à reprocher, c'est propre, spacieux et agréable...je le conseille, car les hospedaje ou casa familia, sont pour la plupart  très limite.
Le soir nous allons sur la place pour nous ballader dans une foire artisanale, mais il n'y a pas grand choses, même pas une empenada à se mettre sous la dent. Nous en profitons quand même pour réserver une excursion le lendemain. En fait l'excursion doit passer l'après midi par Talampaya, mais l'ayant déja fait, nous ferons une deuxième ballade dans le Parque Ischigualasto. Nous dinons dans un petit restaurant, pas terrible, mais suffisant pour une fin de journée pleine de transport. Adriana est morte, depuis la veille elle voyage en bus, et après un Fernet con coca et une bouteille de vin avec laquelle nous repartons, nous sommes pressés de dormir, le lendemain, le départ est prévu pour 7h30. 

San Agustin est un village calme, orienté excursions touristiques. Je pense malgré tout que la meilleure place pour Talampaya et Ischigualasto est Pagancillo, ou alors de camper à l'entrée des 2 parcs. De plus, ce qui n'est pas indiqué par Lonely Planet, c'est que les jours de pleine lune, il est possible de faire une excursion au clair de lune, et avoir des paysages réellement lunaires...biensur il faut se caler sur les cycles de la lune...ça sera pour une prochaine fois....

Du bruit...j'entends du bruit...je me réveille, j'entends un bruit de moteur...je regarde ma montre...!!! 7h30...l'heure du départ de l'excursion et personne ne m'a réveillé !!! je me prépare le plus vite possible j'interpelle un des fils de Raquel qui est censé faire l'intendance dans la pension...je lui demande comment je fais maintenant pour aller à Talampaya..et il me dit de faire du stop !!! je suis vert...je viens ici exprès, j'ai un bon plan...Je sors donc dans le village, il n'y a personne, je me dirige vers la place principale...personnes...et j'aperçois Cézare qui me demande ce que je fais, et je lui raconte qu'ils m'ont laissé dormir tranquillement...il était dégouté comme moi et encore une fois le LL se transforme en W...Il me présente Arturo...à qui il raconte ma mésaventure...et Arturo va justement à Talampaya !!! il me dit qu'il termine son Mate et que l'on pars...sauvé..je vais pourvoir visiter le Canyon de Talampaya...et il veut se dépêcher car pour lui il est bientôt 9h du matin alors que pour moi il est seulement 8h...ondiscute un peu autour de l'heure entre Buenos Aires et la Rioja...mais il me dit que je dois changer d'heure...je reste septique...bref nous partons à toute allure dans sa dodge lèguée par sa mère. Arturo est super sympa, un peu décalé, entre hippy et professeur de psychologie, très cultivé sur la préhistoire visiblement, il habite Buenos Aires. La dodge fonce sur la route, les décors sont magnifiques, il fait très chaud...nous arrivons à Talampaya. 

A talampaya, il faut payer un droit d'entrée, puis aller voir les gardes du parc pour choisir un des circuits proposé. Apparement Arturo connaissait le nom d'un garde très sympa, qui nous propose de faire le circuit 1(le Canyon) en VTT...barbaro..heu...génial...

Nous voilà Arturo, moi le guide et un petite famille de Buenos Aires...en route vers le canyon...

Dans ces décors fabuleux, on retrouve le témoignage des premiers hommes, et des différentes périodes préhistoriques. On croise quelques animaux, et on s'éclate en VTT.

La ballade dure 3h30, j'aurais aimé continuer toute la journée, malgré le soleil brulant.

Nous repartons avec Arturo vers Pagancillo et je n'ai pas réussi à savoir comment aller à San Augustin ...le plan pour retrouver Adriana, devient compliqué...

Au retour, à l'entrée du parc, un groupe de jeune nous interpellent...c'est eux !!! c'est eux....lqui ne m'ont pas réveillé ce matin !!! apparement ils attendaient un bus, qui ne passait que très tard, après m'avoir dit que l'on pourrait très bien les laissé un peu au soleil, Arturo conscent à laisser monter une des mexicaines du groupe...Ariana...pas bête Arturo, il a les mêmes goûts que moi :-)

Nous repartons donc tous les trois, on discute un peu, Ariana est architecte et est spécialisé dans le développement durable. J'apprends qu'elle prend avec son amie, un bus vers Villa Union, pour ensuite se rendre à San Juan, mais elle ne sait pas si le bus passe par San Augustin.

En arrivant à la pension, je prépare mon sac, toujours en train de me demander comment rejoindre Adriana à San Augustin et ne sachant pas si elle va pouvoir y aller...Je pars pour lui envoyer un mail depuis le petit centre internet du village, pas d'internet...argggg....je recroise Arturo et Cezare, on discute un peu, et Cezare me dit que le bus ne passe pas par San Augustin, mais par San José, sur la fameuse route 40....je prends donc la décision de partir pour San Juan et intercepté Adriana avant qu'elle ne parte vers San Augustin, si seulement il y a avait du réseau, ça serait plus pratique...

Le bus part à 16H30....et arrive à 17h à Villa Union, nous achetons nos billets pour San Juan, et enfin j'arrive à capter le réseau pour prévenir Adriana. Le bus pour San Juan pars à 18h. Je voyage avec Ariana et sa copine Salgiri...C'est un peu le bordel, car les billets sont vendus avec les mêmes n° de place à plusieurs personnes...mais je me retrouve à passer la moitié du voyage avec Ariana, on discute de l'Argentine, on se montre....nos photos de voyage...très agréable. Arrivée à San Juan, on se sépare, elles vont chercher une auberge de jeunesse, moi je fonce vers un hotel pas cher dans le centre.

Hotel Alambra, 100 pesos la chambre individuelle, Wifi...impeccable. Le temps d'éditer deux articles pour le blog, je m'endors...demain je dois me lever tôt pour acheter les billets vers San Augustin pour Adriana et moi...et rejoindre Adriana au terminal de bus.

J'arrive vers 7h30 heure de Tucuman, je me précipite pour allez voir les prochain bus vers San Juan...celui de 8h est complet...je fais donc l'ensemble des guichets pour trouver un truc interessant, en creusant je trouve à 8h45 pour la Rioja...bingo. J'achète le billet, et j'attends en prenant un petit dej beurk et en zonant un peu dans la gare après avoir déposé mon sac à dos à la consigne.
8h45...pas de bus, normal, il n'arrivera qu'une heure après....c'est le fameux syndrome de la linea 14.
Et c'est reparti pour 6h de bus, celui là est plus confortable, et je dort pendant quasiment tout le trajet. Je ne rêve que d'une chose, prendre une douche...Même si les bus sont climatisés, ça fait plus d'une journée sans douche....je marine dans mes fringues.
Arrivée à la Rioja...direction le point information touristique...la un mec qui s'appelle Gustavo, m'explique que si je veux faire le Parque Talampaya, le mieux c'est d'aller à Pagancillo, dans une pension familiale(Raquel y Olvios) qu'il connait et dont un des fils est garde dans le Parque. Il me note tout ça sur mon plan, et je lui demande alors comment faire pour rejoindre San Juan ou San Augustin de Valle Fertil le samedi...il m'écrit tout ça sur le plan.
En fait il m'explique que les excursions depuis La Rioja vers le Parque sont très chères(300 ou 400 pesos), et que le Parque est assez loin de La Rioja. Il m'indique qu'à 19h il y a un bus qui part pour Pagancillo et m'indique même la compagnie auprès de laquelle je peux acheter mon billet. Encore du bus...tant pis 2 heures à attendre c'est pas trop long, le temps de manger un truc...et ça va passer vite...Sauf qu'il y a un truc que je ne savais pas...
Quand je suis parti de Cafayate vers Tucuman, j'ai du rajouter 1h à ma montre...mais en arrivant à la Rioja, je devais faire la même chose...ce qui fait que ce n'est pas 2 heures que je devais attendre mais 3h...mince, j'aurais su, je serais parti en ville plutôt que d'attendre à la gare routière...

En déposant mon sac à dos dans le bus, et je me rend compte que je n'ai plus mon sac avec le thermos et le maté, je refais le tour des endroits ou je me suis assis dans la gare routière...rien...même pas utilisé, déja volatilisé, 5 minutes avant j'avais rempli le thermos avec de l'eau fraiche..et impossible de savoir à quel moment je l'ai oublié...plus qu'à m'en racheter un...après tout le temps passé à choisir mon maté...il me reste les photos...snif.
Le bus arrive en avance pour une fois, je suis installé en haut et devant ce qui me permet d'admirer la lenteur avec laquelle le chauffeur conduit. Le mec à côté de moi me dit qu'il est quand même très lent, et qu'il doit être nouveau. Les gens sont vraiment gentils, ils m'aident tout le temps, m'indiquent quand il faut descendre ou encore se renseigne auprès du chauffeur pour me dire dans combien de temps j'arrive à destination. 23h...le bus arrive à Pagancillo, c'est un tout petit village, avec une église quelques pensions pour les voyageurs, et c'est tout.
En débarquant je vois la personne que m'avait indiquée Gustavo à la gare routière, qui m'emmène à la pension, très sympa il s'appelle Cezare. J'arrive à la pension c'est Raquel qui m'accueille, super sympa, elle m'indique ma chambre, et puis on discute de mes plans pour le lendemain, du fait que je veuille faire le Parque Talampaya puis partir à San Augustin de Valle Fertil, où je vais tenter de retrouver Adriana qui elle viendra de Santa Fé à Mendoza, puis de Mendoza à San Juan et tentera de rejoindre San Agustin le samedi après midi. Je peut enfin prendre une douche...c'est froid, mais c'est bon.
Je branche mes appareils qui sont tous quadiment à plat, je recharge le téléphone qui ne capte pas ici, recharge du portable, recharge des batteries pour appareil photo...rédaction de la prose ici présente.
Bon là il est 2h15 du matin(enfin je crois), et demain nous partons avec d'autres personnes de la pension au parc Talampaya...à 7h30...

Réveillé à 8h par mon réveil, je traine un peu car je suis mort, puis je me précipite en bas de l'auberge pour savoir si il y a de la place pour l'excursion. Personne n'est là !!!
Je remonte, je vais prendre ma douche, puis commence à préparer mon sac pour l'excursion. Je redescend, ce n'est pas la même jeune femme que la veille, et là, ça change tout. Elle me confirme qu'il y a une place, je prends, et m'indique aussi sue je dois descendre mes affaires tout de suite puisque je ne reste pas la nuit suivante. C'est un peu raide, sachant que l'excursion est à 9h, qu'il me reste 10mn pour refaire mon sac, mettre les lentilles, emmener tout ça en bas et partir.
Bref je fais tout ça. J'attends d'autres personnes de l'auberge qui font l'excursion dont Dolorès, et nous partons rejoindre un minibus. Alors pour ce qui est de l'excursion de la Quebrada de Cafayate, il faut je pense une bonne journée, car en une demi journée, le guide s'arrête dans certains lieux, alors que tant d'autres étaient plus jolis. 
C'est la course entre les différents points, tout juste le temps de prendre quelques photos, et on repart. Avec tout celà on arrive quand même assez tard à l'auberge. Du coup je me rencarde à nouveaux sur les bodegas, et surprises, la jeune femme me dit que certaine sont payantes...peu importe moi je voulais faire Eichtar, même si je devais payer. Elle m'indique que ça ferme vers 17h, pas de temps à perdre. Je passe par le centre d'info touristiques de la place principale, il y a les horaires des différentes bodegas...damned...Eichtar...fin à 15h15...c'est mort.

Pas de panique, je décide de faire seulement les bodegas présentent en ville. Nanni, El transito, et une autre artisanale et petite.
Impossible d'acheter des bouteilles et les faire envoyer en France...pas de chance. J'ai pris les étiquettes en photos afin de me rappeller les différents noms au cas où.
Je me dirige ensuite vers la société qui affrète des bus vers Tucuman, point de passage obligé pour redescendre vers Mendoza. Il est 17h00...ah non finalement ça n'ouvre qu'à 18h30...tant pis, je repars vers l'auberge et au passage je rentre dans une Heladaria artisanale, dont la devanture affiche les commentaires du guide du routard de 2007 en raison d'une glace au vin (Malbec et sauvignon). Je veux quelquechose de plus simple et le vieux bonhomme est super sympa, pour le prix de la double il me fait un mixte de 4 glaces...parcequ'il ne lui restait plus les parfums que je désirais.

Je fais un tour de la place de Cafayate, très animée, plein de restaurants de bars, de boutiques artisanales, il fait bon...bref c'est très agréable. Je retourne acheter mon billet et me renseigne pour aller sur San Juan et La Rioja, comme prévu ça ne va pas être simple. Je vais arriver vers Tucuman aproximativement a 7h30 le lendemain matin, et les bus allant à la rioja sont à 8h, un peu de retard et c'est rater, surtout que les suivants sont à 20:30...
Au même endroit, je fais la connaissance de 2 bretons Guillaume et Jean-Yves, qui se font un mois en Argentine. On discute, et finalement on passera le temps qui me reste jusqu'à mon départ ensemble. Je passe reprendre mes affaires à l'auberge, et je file à la station de bus, un peu bourré...juste ce qu'il faut pour bien dormir dans le bus.

Je me réveille tout habillé...me suis endormi en téléchargeant les photos la veille...il est 9h...tranquillement je vais prendre mon petit dej. Il fait beau, mais les nuages ne sont pas loin.
Ce matin, je dois trouver une lavanderia pour nettoyer mes vêtements, prendre le teleferico pour avoir une vue globale sur la ville, me ballader dans Salta voir le museo arqueologica de alta montaña...bref une journée calme.
La vue sur les hauteurs de la ville est sympa, et je décide de redescendre à pied plutôt qu'en cabine, ça fairt toujours un peu d'exercice. En rentrant, je passe m'engouffrer un chorizo-pan(pour contrer les effets néfaste de l'exercice physique), c'est un sandwich avec une saucisse cuite au bbq. Je trouve un maté qui me plait, je l'achète avec la bombilla qui va bien.
Retour à l'hotel pour ranger mes affaires après les avoir récupéré à la lavanderia, puis un petit tour au café pour prendre une sorte de milkshake délicieux composé de fruits rouges et de banane. Ensuite visite du musée archéologique, dont la particularité est de posséder 3 enfants momifiés, récupérés lors d'une expédition.
Ces enfants avaient été sacrifiés lors de rites incas, puis placés dans des petits caveaux en haut des montagnes afin d'être proches des dieux. Du fait de la hauteur et du froid, leurs corps ont été parfaitement conservés.
La visite est interessante, bien qu'un peu courte. Il est déja 17h30, je pars récupérer mes affaires, je me rend au café où j'étais lors de mon arrivée à Salta, là je m'installe comme chez moi, en branchant mon portable sur le secteur, mes affaires dans un coin, et la serveuse pas très loin. Petit problème e, lisant mes mails, l'auberge qui me disait la veille avoir des places n'en a plus....
Cela signifie que je vais devoir trouver un endroit sur place...génial. Après avoir fait quelques recherches sur la suite du voyage et tchaté un peu via msn, j'embarque mes affaires, prend un taxi direction la gare routière de Salta pour prendre mon minibus. Celui ci n'est pas super confortable, mais j'en ai profité pour rédiger les précédents articles, et il file assez vite vers Cafayate.
J'arrive a Cafayate de nuit, c'est assez animé, ça me plait tout de suite. Après 10mn je trouve une auberge appellée El Balcon, il y a une place dans un dortoir, je prends. Je me renseigne directement sur les excursions du lendemain, et sur les bodegas à visiter. Je pars mettre à jour les articles sur le blog, et je passe la fin de soirée avec Dolorès, une jeune fille de Buenos Aires. Du coup je me couche tard, et le lendemain je dois me lever tôt pour savoir si il reste une place pour l'excursion du matin puis on ne pouvait  me le dire le soir même.
L'endroit est sympa, la personne qui m'a donné les infos aussi, bref ça s'annonce vite très bien et aussi très court car je partirais la nuit suivante vers le sud...

Je me réveille tout seul sans mon réveil, quelle heure est il ?...un coup d'oeil à ma montre....un autre coup d'oeil...là,  le sang arrive à mon cerveau, en annonçant qu'il faudrait surement se bouger parceque d'après l'information renvoyée par les yeux il semblerait qu'il est 7h20 et que d'après la mémoire, le minibus d'excursion sera dans 10mn en bas de l'hotel.
En 10mn ...les dents, le sac pour la journée, s'habiller, mettre les lentilles, la crème solaire, vérifier la batterie de l'appareil photo et courrir vite. J'arrive en bas en même temps que le minibus...je suis à l'ouest, je ne trouve pas mon voucher d'excursion mais le guide s'en fout. Je monte dans le minibus, il n'y a que des femmes..un groupe de woo girls, et d'autres femmes venant entre amies, que des argentines.
Je me place au fond, les woo girls sont toutes excitées.., par le voyage. Le guide se présente et présente son chauffeur, il s'appelle Julian, le chauffeur s'appelle Martin, il nous explique que l'on va s'arre^té dans 40 km dans un petit village pour prendre un petit dej et ensuite partir pour le parque del carbones. Les 2 femmes à côté de moi écoute de la musique, les woo girls discutent entre elles...on arrive au petit village, il y a une panaderia(boulangerie), le guide commande mon café et mes croissants voyant que j'allais attendre longtemps avec les woo girls.
Julian est super sympa, on discute un peu de tout, et même de l'actualité en Argentine. 20 mn plus tard nous poursuivons l'excursion. L'excursion en elle même se résume à beaucoup de bus, un peu d'explications de Julian, et à Cachi. Alors autant les paysages traversées sont beaux, autant Cachi m'a laissé un peu blasé. C'est un village de montagne propre sur lui, on a l'impression qu'il a été construit pour le tourisme, et pourtant il a été construit 25 ans avant la ville de Salta.

Bref un village mignon, mais je trouve qu'il a une notoriété surfaite. Le bilan de la journée, beaucoup de route, quelques belles photos, des discussions avec les autres femmes du bus. Pour info, il suffit de dire que l'on est français et que l'on vient de Paris pour entendre un ohhhhhh ou un woooooooo, ça dépend à qui on le dit. Mais c'est  bien, puisqu'après arrive les questions et les discussions.
Retour le soir, claqué, je décide de retourner au même resto pour prendre seulement le bife de chorizo et la purée de pommes verte. Ah si, avant je goute les xxxxxx, c'est en fait comme les lomitas de Tilcara, une sorte de mais moulu mélangé a des épices et de la viande, cuit dans une feuille de maïs. C'est bon mais ça manque un peu de goût, moi j'y rajouterais des oignons revenus, un morceau de poivrons, et un peu de tabasco.

Le biffe est excellent et j'ai pris une bouteille de vin de Cafayate. Vers la fin du repas j'ai un énorme coup de barre, j'ai l'impression d'être bourré, c'est terrible. Peut être le Fernet con coca que j'ai pris avant le vin...je ne sais pas. Je rentre à l'hotel je fais un mail pour réserver une chambre à Cafayate, je reçoit une réponse qui me dit qu'il y a une chambre ou un lit en dortoir, je réponds que peu importe.
Je décharge les photos de la journée sur l'ordinateur, je m'allonge sur le lit...

Le plan de départ était pourtant très simple, et tout commençait plutôt bien, je me réveille fatigué, je rencontre Jean Michel et on part faire un tour au marché, avant d'aller voir Miguel le patron du restau avec lequel j'ai fait connaissance la veille. Je ne trouve pas le Maté que je veux, et je regrette de ne pas avoir acheter celui que j'ai vu dans une échoppe près des ruines la veille.
Nous allons voir Miguel, qui me laisse l'adresse d'une fille qui bosse dans une agence de tourisme à Salta, et qui parle français. Je laisse Jean Michel qui pars plus tard dans la journée et j'arrive à l'heure à la station d'autobus du village...12h15 toujours pas de bus...je retrouve des porteñas avec qui j'ai fait l'excursion à Cachi, on discute un peu ça fait passer le temps...surtout les 30 minutes suivantes...au moment où apparait enfin le bus.
Et là, comment te dire ami lecteur, la manière de mettre les sacs dans le bus se passe de commentaire, on voit tout de suite que le garçon est plus interessé à récupérer le pourboire qu'à s'occuper des sacs. Il y a donc un léger problème pour rentrer les derniers, tout ça nous fait un départ avec une heure de retard...et se n'est qu'un début...puisque quelques 30 minutes plus tard nous sommes arrêté sur la route par la gendarmerie pour un contrôle. Alors on attend avant de se garer, ensuite tout le monde sort avec toutes ses affaires, puis on va chercher le sac à dos, et chacun va passer le contrôle....
Je présente mon passeport...c'est bon....voilà voilà ...on n'a plus qu'à remettre les sacs dans le bus et à partir. Je pense que les contrôles sont plus fréquents ces jours ci suite au referendum effectué en Bolivie. Les frontières sont fermées, et les bus venant du nord du pays sont systématiquement contrôlés. 
Bref, moi qui voulait profiter d'une demi journée à Salta pour visiter la ville et faire le musée....c'est mort, sachant que je dois trouver où crècher. Me voilà à Salta vers 18h, je décide d'aller à la place principale, là je trouve un café super sympa avec une serveuse adorable et mignonne(un café sympa quoi), et avec Wifi dispo. Je m'installe, je commande une pizza, et un coca, et me voilà à la recherche de l'adresse que je n'avais pas noté. Un petit mal de crâne surement lié au manque de sommeil se fait sentir, mais pas le temps de s'en préoccuper. Je me dirige donc vers l'auberge conseillée sur internet...c'est complet. Et à ce moment là, je m'aperçoit que le ciel s'assombrit, et j'entends les coups de tonnerre, et évidement les premières gouttes d'une pluie d'été commencent à tomber, délicatement, avec une paresse semblable à celle d'un argentin au moment de la sieste....sur ma face.
Donc changement de plan, je vais tenter l'endroit dont m'avait parlé Jean Michel, el condor pass, dans la direction opposée. Et me voilà repassant par la place 9 de Julio, qui doit être sympatique par beau temps, et évidement ce n'est pas le cas, puisque ça tombe désormais comme des parisiens voulant rentrer dans le métro un jour de grève...je suis trempé, j'évite le déluge en passant par les arcades, mais je ne me vois pas faire 3 cuadras pour trouver l'auberge. Je décide de faire le tour de la place avec douche à chaque angle pour aller dans un hotel. Le victoria hotel, 150 pesos la nuit en chambre simple...parfait !! de toute façon je suis trempé, j'ai la tête qui va exploser, et ma demi journée de visite à Salta est morte. 
Au moins il y a le Wifi à chauqe étage de l'hotel, c'est propre et confortable, et bien placé. Le lecteur assidu aura remarqué que mon budget de couchage a sensiblement augmenté ces derniers jours. 
Bref me voilà à l'hotel, il est facilement 20h et malgré l'envie de m'allonger après avoir gobé un Migral(drogue douce avec effet immédiat utilisée contre le mal de crâne), je ressort pour trouver une excursion vers Cachi le lendemain. Facile à trouver, même le dimanche tard, je me fais raccoler par une jeune fille très sympa(oui, mignonne), et je ne me pose pas trop de question je prend l'excursion pour cachi(140 pesos avec 2 sandwichs pour le midi). Je repars à l'hotel voir si Jean Michel est arrivé, pas de news...J'en profite pour me reposer un peu. Le déluge est passé, ma tête allant mieux et après avoir fait les mails et discuter un peu sur Msn, je pars trouver de quoi diner. 
Après un tour de la place où je demande si ils font la Carbonada(plat typique de Salta, mais d'hiver), je me laisse à tenter un resto au hasard sur la place(ils ont du bife de chorizo grillé, pour moi ça équivaut à une serveuse mignonne). 
Je commande leur spécialité, un biffe de chorizo, grillée et saignant, avec sur le côté du jambon cru grillé avec du fromage de cabra, reposant sur une sauce excelente et un peu sucrée, dans laquelle traine des morceau d'amandes grillées, et celà accompagnée d'une purée de pommes vertes....rien qu'à l'écrire, j'en ai encore envie. Le morceau de viande savoureux et délicieusement accompagné par un petit Malbec, c'est divin, enfin si le paradis existe, j'ai trouvé la cuisine.
Me voilà rentrant à l'hotel un peu bourré et surtout fatigué.

Demain je dois partir à 7h30 pour cachi, je règle le réveil de mon portable.

Alors la soirée qui semblait s'annoncer chouette a plutôt mal commencé, impossible de trouver les porteños, après 30 mn d'attente, je pars rejoindre jean michel car je commence à avoir les crocs, mais il est attablé avec 2 argentines...et il n'y a plus de place pour que je m'installe. Je pars au fond du restaurant, là où il fait bien froid. Le garçon me semble complètement à côté de ses pompes, il ne connait pas les plats. Je demande un bife de chorizo...classique et je vois de la Leffe sur la carte !!! la soirée pourrait s'illuminer...au bout de 15mn j'ai toujours pas ma bière, et il me dit qu'il n'y a plus de bife de chorizo...mince, tant pis va pour un lomo con pimienta....il revient plus tard...y'en a pas...super !!!! je vise la soirée LL...bon va pour un pollo a la pimienta...il faut savoir que à la pimienta, en fait c'est poivré...j'avais oublié, en pensant à un poulet bien grillé accompagné de poivrons ou de piment...tant pis...et la bière...ah ? y'a plus de Leffe.....mmmm bah une Quilmes negra alors....c'est pas avec ça que je vais partir en vrac...

Le spectacle folklorique est sympa, y'a un mec qui joue pas mal d'instruments, tout seul...

Une petite famille vient s'installer à côté de moi, le garçon a la bonne idée de les placer devant la porte par laquelle il entre et sort de la salle...et du coup il reste peu de place pour lui afin de servir et déservir les tables....10 mn plus tard, je manque de recevoir un plateau complet sur la tête....Puis mon poulet arrive enfin....c'était long pour un filet de poulet et une sauce au poivre....je regrette un peu les brochettes de la rue...

Et vient le moment où le LL se transforme en W selon la formule magique écrite par le célèbre philosophe John John, à qui on doit d'autres ouvrages marquants tels que "JJ specials : how to get them al" ou bien le plus célèbre "Vas-y, moi j'suis mort" édité aux éditions Bro&bro.

Bref ce moment de métamorphose de la soirée arrive au moment où je vois le musicien s'asseoir à la table à côté et discuter avec 2 clientes/amies....je lui propose ma bière car d'une 33 de leffe, je suis passé à 1l de Quilmès brune...et seul c'est chiant.

Le gars me semble surpris et va se chercher un verre...puis on discute un peu, et en fait c'est lui le patron du restaurant, et il connait un autre feançais dans la salle, et m'invite à m'asseoir avec lui. La soirée devient plaisante, le gars en question vit à Tilcara depuis 1 an, il était organisateur de festival en France, et à décidé de venir vivre ici. Le spectacle reprend avec un groupe de musique folklorique du Nord, l'ambiance s'est réchauffé....c'est cool.

En fin de soirée je retrouve jean michel et on termine à 5heures du mat avec un choripan(chorizo + pan), et une mousse fraiche.

Bref au final la soirée c'est terminée mieux qu'elle n'avait commencée. 

Ce matin comme prévue après avoir pris mon petit dej en terasse et au frais, je pars voir les ruines dans un endroit appellé Pucara. Il s'agit d'une ancienne forteresse des indiens Tilcaras puis des incas. Cette Forteresse est "reconstituée" à partir de découvertes archéologiques. 

Ce matin il fait beau, mais au loin les nuages se montrent un peu menaçant comme chaque jour dans la région. Au retour je fais un tou au marché pour m'acheter un thermos et un sac spécial pour y mettre le maté, l'herbe à maté et la thermos...mais je n'ai toujours pas trouvé le maté que je désire. 

Vers 13h30 je me dirige vers la gare routière pour acheter mon billet pour Salta et voir si Jean Michel est arrivée. Le billet est dans la poche mais pas de Jean Michel...

Je pars vers 14h pour la Garganta Del Diablo, une ballade super sympa, avec peu de monde, surtout que je décide d'aller un peu plus loin que les fameuses gorges. Je me retrouve au final dans le lit de la rivière sans aucun bruit, à part le vent. Coup de chance, à part quelques goutes de pluie et beaucoup de vent, la "Tormenta" semble s'éloignée. Au retour je descend dans les gorges, puis enfin je rentre à l'hotel. 

Je croise Jean Michel qui va dans un resto où il a fait connaissance avec le patron qui parle français, moi je dois rejoindre les porteños pour la soirée....on va peut être se voir après....